En lisant ces extraits de Jean Tauler, je repense à l'homélie entendue dimanche. Le jeune prêtre qui s'exprimait nous parlait d'un Dieu sans changement. Quel est le fondement scripturaire de son affirmation ? On y sent plutôt l'influence d'une doctrine grecque, probablement aristotélicienne ou néo thomiste. Elle a ses mérites mais conduit pour moi à un désert pastoral, car elle annonce un Dieu froid et juge, loin de la kénose intratrininitaire, de la circumincession des personnes divines et surtout de ce qui est probablement à ses yeux un anthropomorphisme : un père qui se penche vers l'homme, un Christ serviteur, un esprit qui s'enfouit dans l'humanité pour le rejoindre et l'habiter.
Que Dieu soit éternel, fidèle et bon et son amour infini oui. Mais que l'amour divin soit sans changement, sans compassion ou sans miséricorde, j'ai du mal...
(1) Jean Tauler, Predigten n. 43 I 191
(2) n. 53 II 43, cité par Hans Urs von Balthasar, GC7 p. 127
Que Dieu soit éternel, fidèle et bon et son amour infini oui. Mais que l'amour divin soit sans changement, sans compassion ou sans miséricorde, j'ai du mal...
(1) Jean Tauler, Predigten n. 43 I 191
(2) n. 53 II 43, cité par Hans Urs von Balthasar, GC7 p. 127
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