On entend presque en écho le Magnificat de Luc : "Il s'est penché sur son humble servante (...) il a fait pour moi des merveilles".
Caussade insiste sur la contemplation de "l'instant", de l'aujourd'hui qui "contient l'unique nécessaire", comme cette manne du désert qui éduque l'homme à la confiance en son Dieu. Il nous invite à suivre Jésus "sans savoir où conduit le chemin"(2), à s'aventurer dans "la mer immense de la volonté de Dieu" (3).
Ce chemin n'est pas sans angoisse, ennuis et désespoirs sans le sentiment d'avoir perdu Dieu, qu'il n'est plus là qu'il ne répond plus. L'expérience des ténèbres qui est aussi celui de la Vierge, reste habitée, autant possible par le sentiment d'une présence, tout en passant aussi parfois par cette déréliction qui marque tout chemin du désert. Au lieu de céder aux murmures et à la tentation, il nous appartient de tenir car il est toujours là... Un jour viendra "le festin, la fête perpétuelle (...) un Dieu toujours donné toujours reçu (...) une communion de tous les instants, une sorte de sacrement (...) où tout devient pain pour me nourrir.
(1) Gc7 p. 183
(2) Ibid.
(3) p. 184.
Ce chemin n'est pas sans angoisse, ennuis et désespoirs sans le sentiment d'avoir perdu Dieu, qu'il n'est plus là qu'il ne répond plus. L'expérience des ténèbres qui est aussi celui de la Vierge, reste habitée, autant possible par le sentiment d'une présence, tout en passant aussi parfois par cette déréliction qui marque tout chemin du désert. Au lieu de céder aux murmures et à la tentation, il nous appartient de tenir car il est toujours là... Un jour viendra "le festin, la fête perpétuelle (...) un Dieu toujours donné toujours reçu (...) une communion de tous les instants, une sorte de sacrement (...) où tout devient pain pour me nourrir.
(1) Gc7 p. 183
(2) Ibid.
(3) p. 184.
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