Euripide continuera la série avec une lourde insistance sur la souffrance et la mort à laquelle il ne voit que deux issues : la colère ou l'amour, la violence ou le don de soi (1), là où la Bible fera intervenir Dieu, le Grec en reste à l'humain et son chemin est instructif d'un monde sans Dieu. Car la réponse de l'amour y est fragile.
Au bout du don de soi, Euripide nous ouvre le chemin de la liberté ; le héros dépasse "le ténébreux destin qui lui est imposé, pour accéder à un oui lumineux, jaillissant des richesses insondables du coeur, et c'est alors comme si on quittait une sombre caverne pour émerger dans la lumière du jour et retrouver la liberté et la beauté de l'existence" (2)
(1) Hans Urs von Balthasar, GC6 p. 111
(2) 112
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