Il y a un chemin de contemplation possible entre le visage de Moïse dans les derniers versets d'Exode 34, si "lumineux qu'il devait y mettre un voile", celui du Christ, transfiguré de lumière, dans les évangiles synoptiques* et "l'épiphanie du visage de l'autre", dans "sa transitivité non-violente"(1).
Cet axe n'est autre que celui tracé par Jn 5 ou Matthieu 25.
Chez Jean 5,6 , dans l'attitude du Christ pour cet homme souffrant, chez Matthieu 25,36 dans cet appel à voir tout homme comme s'il s'agissait du Christ. Cet axe est l'appel même qui nous pousse à aimer Dieu et autrui d'une même intensité.
(1) Emmanuel Lévinas, Totalité et infini, op. Cit. p. 43.
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