Thèse intéressante d'Eduardo Lourenço, reprise dans Etudes de février 2017 qui donne à penser : Le christianisme n'est pas une religion, réponse subtile et sublime aux questions de la violence et du mal, mais "une pure ouverture, abandon absolu à une volonté, à un appel (...) révélation d'un Dieu en manque et de la sublimation de ce manque". Cette faiblesse, critiquée par Nietzsche, "n'a pas cédé devant la tyrannie humaine, elle a payé le prix de cette fuite sans craindre la souffrance, mais en la transfigurant en instrument de redemption" (1)
Telle est l'exigence spécifique du christianisme, "critique radicale du pouvoir (...) d'un Dieu pouvoir" (1)
Je retrouve la des idées défendues dans "Dieu de faiblesse" et plus récemment dans "Dieu n'est pas violent".
(1) Etudes, n. 4235, p. 56
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire