Je reprends ici la lecture de John W. O'Malley, mais cette fois dans son analyse de Vatican II(1). La question qu'il soulève p. 22 est celle qui me travaille depuis des années. Peut-on infléchir, voir rejeter la Tradition ? Déjà dans sa thèse sur Trente, je soulignais son utilisation du mot sans T majuscule. Le traducteur s'est-il trompé en le mettant ici ? Pas forcément, mais la question demeure. Celle de l'ordre et des charismes qui est aussi au coeur des débats est du même ordre. Elle questionne les questions d'infaillibilité et de collégialité. On voit que le thème du monopole du prêtre, évoqué plus haut à propos de Borras change de braquets. Ici c'est la place du Pape et de l'Église hiérarchique face au "peuple de Dieu" qui est en jeu.
Et en même temps, l'unité de l'Eglise est aussi à maintenir. Une danse ?
John W. O'Malley, L'Évenement Vatican II, Bruxelles, Lessius, 2011, p. 22 et 24
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