Après une allocation qui fit déjà du bruit le 19 novembre 1962 en marquant son opposition au projet de Fontibus(1), Monseigneur Émile-Joseph de Smedt, l'évêque de Bruges, alla plus loin le 1er décembre 1962 en disant que trois dangers pesaient sur l'Église : le cléricalisme, le juridisme et le triomphalisme(2). Comme le note Congar dans son journal, c'était un peu excessif. Mais le danger de ces trois tentations qui ne sont que des variantes de celle dénoncées par Jn (avoir, pouvoir, valoir) est le lot de toute humanité.
Qu'en est-il 55 ans plus tard ? Les propos du pape au cardinal Ouellet déjà cités ne soulignent pas autre chose. La réception de Vatican II n'est pas terminée.
(1) John W. O'Malley op. Cit. p. 206
(2) p. 215
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