" Et Pierre répondit à Jésus : Rabbi il est bon que nous soyons ici. » Marc 9, 2-10.
"Quand je lis les Écritures et que je comprends spirituellement quelque enseignement sublime, moi aussi je ne veux pas descendre de là, je ne veux pas descendre à des réalités plus humbles : je veux faire dans mon cœur une tente pour le Christ, la Loi et les prophètes. Mais Jésus qui est venu pour sauver ce qui était perdu, qui n’est pas venu pour sauver ceux qui sont saints mais ceux qui se portent mal, sait que, s’Il reste sur la montagne, s’Il ne redescend sur terre, le genre humain ne sera pas sauvé" (1).
J'appelle cela la tentation mystique. Ce que Mounier souligne à sa manière en décrivant le risque bourgeois des bonnes idées qui ne passent pas à l'acte.
A méditer à l'aune de notre agir. Aimer Dieu n'est rien si l'on n'aime son frère dans sa pauvre réalité et sans retour, un chemin autrement plus difficile.
Dieu en nous donnant son fils unique nous conduit sur les pas d'Abraham (Gn 22) vers le don total.
"Il n’a pas épargné son propre Fils,mais il l’a livré pour nous tous :comment pourrait-il, avec lui,ne pas nous donner tout ?" Rom 8, 31
(1) Saint Jérôme, Homélies sur Marc, n°6, SC 494 (p. 165,167,161,172, trad. SC)
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