Une distinction apportée par Mounier renforce cette idée. Pour lui, l'homme « n'est pas situé, il est pris dans un corps, dans un temps, dans un lieu, dans un monde, dans une tranche d'histoire (...) en liaison avec une mission singulière, par une attention particulière de Dieu. (...) il est un esprit manifesté dans une chair, s'irradiant en elle (...) vocation »(1)
C'est pour moi le premier pas de cette dynamique sacramentelle qui fait de nos corps des temples de Dieu dans cette dynamique déjà évoquée chez Bonaventure entre vestiges et ressemblances (Hans Urs von Balthasar parle de traces et de miroir)
(1) Emmanuel Mounier, L'engagement de la foi, Paris, Parole et silence, 2017, p. 31sq.
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