Notre participation au péché originel n'est pas la conséquence de la faute d'un homme hypothétique du nom d'Adam mais la constatation objective de notre enfermement collectif dans une logique pécamineuse dont l'Esprit seul peut nous défaire (1)
L'enjeu du Premier Testament est de nous immerger dans ce contexte non par l'immersion dans une histoire exacte mais par l'interprétation constante entre récit, révélation et relecture personnelle. Comme je ne cesserai de le répéter (2) à la suite d'Hamman le Premier Testament est notre histoire, il révèle sans cesse notre propre adhérence au péché.
(1) cf. à ce sujet le long développement de Bernard Sesboué, L'homme, merveille de Dieu, Paris, Salvator, 2015 p. 183sq.
(2) cf. Pédagogie divine à paraître
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