22 mars 2020

Pédagogie divine - 22

Il y a dans les théophanies anciennes de l'ancien testament des interrogations qui demeurent. Au delà des scènes abruptes et effrayantes parfois, il faut, nous voir avec Gerhard von Rad des couches « profondes (...) dans lesquelles transparaît (...) une promesse » (1) 
Pourquoi ?
Il faut probablement comprendre les interrogations des hommes et les faire nôtres, surtout en ces temps de ténèbres.
Le silence de Dieu, son apparent retrait thématisé par la philosophie juive après Auschwitz (H. Jonas) nous interpelle aujourd'hui.
Dieu semble « néglige[r] silencieusement la question angoissée et dubitative d'Abraham au sujet de la réalisation de la promesse »(1) et les théophanies à Isaac (Gn 26, 23) « semblent pâles et copiées sur d'autres »(2).

Ce n'est qu'au bout du voyage dans la théophanie pathétique et finale de la Croix que seule prend sens le chemin et la pédagogie divine.

C'est ce que nous essayons de thématiser dans ce nouvel essai (614 pages) maintenant disponible en version bêta sur le lien suivant ou en pdf à tout ceux qui sont intéressés par ce projet conclusif s'il en est de mes lectures pastorales.



(1) Hans Urs von Balthasar, La Gloire et La Croix, 3, Théologie, Ancienne Alliance, Paris, Aubier, 1974 p. 170
(2) p. 171

Aucun commentaire: