Que la Bible soit un doux mélange entre paroles humaines et Parole de Dieu n'enlève en rien l'intérêt de se plonger dans l'océan des livres qui la composent, de suivre ses méandres et ses balbutiements, l'invention de Dieu (1) comme le sous entend Thomas Römer.
C'est justement dans ces balbutiements et ses fausses pistes, au travers des fausses idées de Dieu qu'elle véhicule qu'apparaît entre les lignes la Sagesse qui est à l'œuvre. Mon ami Christophe Gripon (2) y voit une touche très féminine de Dieu. Il s'agit en effet d'une longue gestation que cette « pédagogie divine » (3) qui trace au sein des mythes et des méditations ce qui va faire éclore la Révélation. Paul Ricoeur écrivait je crois dans « Le conflit des interprétations » cette métaphore vive(4) sublime : « Le mythe donne à penser ».
Cette phrase est tout un programme.
Le buisson ardent est une préfiguration du Christ nous glissait Benoît XVI dans son Jésus de Nazareth.
Le rocher que brise Moïse est le Christ nous dit un père de l'Église.
L'eau qui jaillit du cœur du Christ a pris sa source dans le Temple d'Ezechiel et nos ossements desséchés s'altère de cette eau et ce vin à jamais versé.
Alors plongeons nous ensemble dans l'Ecriture, n'hésitons pas à partager nos découvertes dans une lecture commune.
Je vous invite à tenter cette expérience singulière dans un forum dédié qui ne fait pas concurrence à celui-ci mais veut en faire un lieu réservé à la manducation.
Ses règles sont strictes. Rester concentré sur la lectio divina. Ne partir que de l'Ecriture, ne commenter qu'elle dans le respect et la contemplation...
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(1) Thomas Römer, l'invention de Dieu, Points, Seuil, Paris, 2014
(2) cf. notamment L'Eros un chemin vers Christ Sophia et Les portes du Ciel
(3) voir mon livre éponyme
(4) voir aussi son livre éponyme
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