Quelques milliers de notes et réflexions interactives sur la vie et la foi, à partir de lectures souvent théologiques et à la lumière d'un Autre... Petit "blog" catholique d'un apprenti théologien (Bac canonique), perdu dans l'immensité de la toile... (ordonné diacre en septembre 2018)...
17 mars 2016
Savoir et sentir - Ignace de Loyola
15 mars 2016
Le côté du Christ - soumission ou amour
Vous avez vu comment le Christ s'est uni son épouse ? Vous avez vu quel aliment il nous donne à tous ? C'est de ce même aliment que nous sommes nés et que nous sommes nourris. Ainsi que la femme nourrît de son propre sang et de son lait celui qu'elle a enfanté, de même le Christ nourrit constamment de son sang ceux qu'il a engendrés." (1)
14 mars 2016
Création et pastorale
Peuple de frères
13 mars 2016
Maternité mariale
12 mars 2016
Vallée d'Achor - 3
j’ai un abri auprès de toi.
10Apprends-moi à faire ta volonté,
car tu es mon Dieu.
Ton souffle est bienfaisant :
qu’il me guide en un pays de plaines."
Réjouissez-vous de sa joie,
vous qui la pleuriez !
11Alors, vous serez nourris de son lait,
rassasiés de ses consolations ; *
alors, vous goûterez avec délices
à l'abondance de sa gloire.
12Car le Seigneur le déclare : +
« Voici que je dirige vers elle
la paix comme un fleuve *
et, comme un torrent qui déborde,
la gloire des nations. »
11 mars 2016
La vallée d'Achor - 2
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10 mars 2016
Les innocentes, Film d'Anne Fontaine
Ce sang qui nous lave
09 mars 2016
Mort et mission
On retrouve là l'accent de Ph. 2, 7, mais aussi cette idée de décentrement propre à Jean 15 et 16, où le Fils se love dans le projet du Père.
08 mars 2016
Refus de la chair - 2
Dans la lignée du post précédent, on peut contempler ce que nous dit Augustin d'Hippone, à propos du texte d'hier sur Jn 5, 1-15 :"Les miracles du Christ sont des symboles des différentes circonstances de notre salut éternel... ; cette piscine est le symbole du don précieux que nous fait le Verbe du Seigneur. En peu de mots, cette eau, c'est le peuple juif ; les cinq portiques, c'est la Loi écrite par Moïse en cinq livres. Cette eau était donc entourée par cinq portiques, comme le peuple par la Loi qui le contenait. L'eau qui s'agitait et se troublait, c'est la Passion du Sauveur au milieu de ce peuple. Celui qui descendait dans cette eau était guéri, mais un seul, pour figurer l'unité. Ceux qui ne peuvent pas supporter qu'on leur parle de la Passion du Christ sont des orgueilleux ; ils ne veulent pas descendre et ne sont pas guéris. « Quoi, dit cet homme hautain, croire qu'un Dieu s'est incarné, qu'un Dieu est né d'une femme, qu'un Dieu a été crucifié, flagellé, qu'il a été couvert de plaies, qu'il est mort et a été enseveli ? Non, jamais je ne croirais à ces humiliations d'un Dieu, elles sont indignes de lui ». Laissez parler ici votre cœur plutôt que votre tête. Les humiliations d'un Dieu paraissent indignes aux arrogants, c'est pourquoi ils sont bien éloignés de la guérison. Gardez-vous donc de cet orgueil ; si vous désirez votre guérison, acceptez de descendre. Il y aurait de quoi s'alarmer, si on vous disait que le Christ a subi quelque changement en s'incarnant. Mais non... votre Dieu reste ce qu'il était, n'ayez aucune crainte ; il ne périt pas et il vous empêche vous-même de périr. Oui, il demeure ce qu'il est ; il naît d'une femme, mais c'est selon la chair... C'est comme homme qu'il a été saisi, garrotté, flagellé, couvert d'outrages, enfin crucifié et mis à mort. Pourquoi vous effrayer ? Le Verbe du Seigneur demeure éternellement. Celui qui repousse ces humiliations d'un Dieu ne veut pas être guéri de l'enflure mortelle de son orgueil. Par son incarnation, notre Seigneur Jésus Christ a donc rendu l'espérance à notre chair. Il a pris les fruits trop connus et si communs de cette terre, la naissance et la mort. La naissance et la mort, voilà, en effet, des biens que la terre possédait en abondance ; mais on n'y trouvait ni la résurrection, ni la vie éternelle. Il a trouvé ici les fruits malheureux de cette terre ingrate, et il nous a donné en échange les biens de son royaume céleste."
( 1) Saint Augustin, Sermon 124, source AELF
Refus de la chair
06 mars 2016
Danse trinitaire - de Macaire à Loyola
04 mars 2016
Dynamique sacramentelle - 2
03 mars 2016
Dynamique sacramentelle chez Diadoque de Photicé
02 mars 2016
Macaire et Grégoire de Nysse
27 février 2016
La source, c'est Dieu - Saint Ambroise
Ce petit commentaire du psaume 42 donne à penser : "Courons comme les cerfs vers la source des eaux ; la soif ressentie par David, que notre âme la ressente aussi. Quelle est cette source ? Écoute David qui le dit : En toi est la source de la joie. Que mon âme dise à cette source : Quand pourrai-je venir et paraître devant ta face ? Car la source, c'est Dieu."
Saint Ambroise, Sermon là est ton trésor, source AELF
Le second fils - Luc 15 - Saint Romanos le Mélode
26 février 2016
Kénose chez Macaire
25 février 2016
Faustine Kolwaska - Les deux rayons
24 février 2016
Les épousailles de la chair - 2
23 février 2016
Saint Irénée - les épousailles de la chair
22 février 2016
Les deux pieds de Dieu
21 février 2016
Lave moi de ma faute
18 février 2016
La miséricorde chez Grégoire de Nysse
17 février 2016
Conversions intérieures
10 février 2016
Humilité et vérité -2
09 février 2016
De l'humilité à l'Église
07 février 2016
Le labyrinthe du silence - leçons d'humilité
04 février 2016
Obéissance 2
Le culte de l'obéissance
03 février 2016
Visage intérieur
02 février 2016
Le pauvre attendu
Leçons de pauvreté
30 janvier 2016
Les nouveaux lépreux
26 janvier 2016
Paternité spirituelle
Contemplata aliis tradere
(1) Jean Bernardi, Grégoire de Naziance, introduction aux Pères de l'Église, Cerf, 1995, p. 230
21 janvier 2016
Église et miséricorde
Le nom de Dieu est miséricorde - Pape François
16 janvier 2016
Passivité plus que passive.
Humilite de Jacob
Attachons-nous à la bénédiction de Dieu et voyons quels en sont les chemins. Reprenons les faits depuis le commencement. Pourquoi Abraham notre père fut-il béni ? N'est-ce pas pour avoir pratiqué justice et vérité dans la foi ? Isaac, avec confiance, sachant ce qui allait arriver, se laissa volontiers conduire au sacrifice. Jacob, avec humilité, quitta son pays à cause de son frère, s'en alla chez Laban et le servit, et c'est à lui que furent attribuées les douze tribus d'lsraël.
Si l'on considère un par un, d'un regard sincère, les dons faits par Dieu, on reconnaîtra leur grandeur. (...)
Tous ont reçu gloire et grandeur, non par eux-mêmes ni par leurs œuvres ou par la justice qu'ils auraient pratiquée, mais par la volonté de Dieu. Et nous, appelés par sa volonté dans le Christ Jésus, ce n'est pas par nous-mêmes que nous sommes devenus des justes. Et c'est ni par notre sagesse, notre intelligence, notre piété, ni par les actions que nous aurions accomplies dans la pureté du cœur, mais par la foi. Depuis le commencement, tous les hommes que Dieu a rendus justes, c'est par la foi qu'il les a justifiés". (1)
14 janvier 2016
Marc 1 - résonances avec Mat 25 et Luc 10
13 janvier 2016
Saint Jean - Décentrement et unité
Si Jean insiste beaucoup sur la révélation, on sent combien cette contemplation perpétuelle de Jésus agissant, dans l'humilité et le constant renvoi au Père, est aussi un chemin éthique pour ceux appelés à le suivre. C'est sur cette voie que nous voulons progresser.
12 janvier 2016
Miséricorde
(1) Adrienne von Speyr, Le mystère de la mort, op. Cit p. 124
11 janvier 2016
La démesure de Dieu
10 janvier 2016
Transparence et humilité
- que s'il devient lui-même transparent et que la Parole de Dieu ne subisse aucune réfraction en passant par lui,
- que s'il transmet sans altération l'essentiel de cette Parole : l'Amour" (1)
09 janvier 2016
Chemins d'humilité et déréliction
08 janvier 2016
L'ultime kénose
05 janvier 2016
Le sens de notre mort - 2
(1) Adrienne von Speyr, Le mystère de notre mort, Culture et Vérité, 1953-1989, p. 61
(2) ibid
(3) p. 66
04 janvier 2016
Le sens de notre mort
Nous ne sommes pas immunisés
Hymne de la lampe
03 janvier 2016
Chemins de miséricorde - 7
"Pourquoi déclare-t-il avec tant de soin sa miséricorde, au point de faire sienne notre misère elle-même ? Pourquoi est-il rempli d'une bonté telle que la parole de Dieu, pour nous, s'est faite herbe fanée ? Seigneur, qu'est-ce que l'homme, pour que tu penses à lui ? Qu'est- il pour que ton cœur en fasse tant de cas ? Voici où l'homme doit porter son attention pour découvrir quel souci Dieu prend de lui ; voici où l'homme doit apprendre quelle pensée et quel sentiment Dieu nourrit à son égard. N'interroge pas ce que tu souffres, toi, mais ce qu'il a souffert, lui. À ce qu'il est devenu pour toi, reconnais ta valeur à ses yeux, afin que sa bonté t'apparaisse à partir de son humanité. En effet, l'abaissement qu'il accomplit dans son humanité a été la grandeur même de sa bonté, et plus il s'est rendu méprisable en ma faveur, plus il me devient cher.
Voici manifestées la bonté et l'humanité de Dieu notre Sauveur, dit l'Apôtre. Oui, qu'elles sont grandes et évidentes, la bonté de Dieu et son humanité ! Quelle grande preuve de sa bonté il nous a donnée, en prenant tant de soin pour ajouter à l'humanité le nom de Dieu."
01 janvier 2016
Irénée - Miséricorde
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,
31 décembre 2015
Dynamique sacramentelle - 6
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30 décembre 2015
La tentation du mystère
Notre tentation de l'enfouissement peut avoir cette limite d'oublier que l'essentiel n'est pas dans le fait de rejoindre l'homme où il en est, mais bien, in fine, de l'accompagner plus loin, dans sa quête intérieure d'infini. Difficile dosage entre l'humilité et la Parole, entre le respect et l'engendrement, entre le silence et le cri.
Il faut peut être sentir, à la manière de Jésus, quand l'heure vient où la lumière doit sortir du boisseau, la Parole doit pénétrer jusqu'au jointures du corps. Car alors peut se révéler Dieu. Parfois, il reste néanmoins important de sentir que ce n'est pas notre oeuvre, que cela nous dépassera, que les voies de Dieu sont insondables.