C'est à la fois une aporie chrétienne et une réponse chrétienne : rien n'a changé pour le monde et pourtant tout a changé. Il y a transformation du concept du Salut impliquée dans la diastase de point central et de fin, du télos et du péras comme l'exprime le cardinal Daniélou.
Et c'est peut-être en cela que Noël est plus qu'un conte merveilleux. Il est la manifestation première de la kénose d'un Dieu qui se fait petit enfant, être de chair fragile et pourtant rupture dans la chaîne implacable de la violence et de la mort. Le bruit d'un fin silence dans la violence d'un monde qui se déchaîne... et dont le massacre des saints innocents sera le premier signe.
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