Pour K. Barth, "même le refus de Dieu est vanité". La vanité, l'homme seul ne peut en venir à bout et ne peut même s'en sortir, "il faut que Dieu se jette dans la bataille". Pour lui ce n'est que sur la croix que "nous savons en principe ce qu'est le mal". (1)
C'est dans le concret de la croix que l'on perçoit combien le mal est l'affaire propre de Dieu, en tant qu'il est à l'origine de la "contradiction" et "l'affrontement du divin". (2)
(1-2) K. Barth, Kirchliche Dogmatik, p. 416, cité par Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, IV, Le Dénouement, Culture & Vérité, Namur 1993 p. 185-6
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