Une icône n’est pas un simple décalque ou une imitation mais « la véritable monstration de ce qui est le plus intérieur dans l’essence même d’une chose… c’est un rayonnement, une mise en évidence de la réalité essentielle dans sa participation substantielle à l’objet ». (1)
Il faut pour cela prendre de la distance par rapport à l’exaltation que provoque l’apparence, pour sans la nier, la recevoir et entrer dans la contemplation de ce qui est plus profond en elle.
(1) H. Kleinknecht, Das Grieschische Sprachgebrauch von eikon p. 386 cité p. 290
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