Le Père, en engendrant le Fils « n’a pas donné au Fils une partie de sa substance et en a retenu une autre pour lui-même » (1)
« Mais on peut aussi bien dire l’inverse » ajoute Hans Urs von Balthasar « il n’est possible de concevoir qu’il est éternellement le Père que parce que, de toute éternité, il a transmis au Fils tout ce qui lui est propre, y compris la divinité » (2). « Le Père est Père non par lui-même, mais par rapport au Fils » (3)
Aussi peut-on ajouter, à la suite du théologien, que ces processions du Père dans le Fils et dans l’Esprit ne peuvent être finalement qu’une chose : l’amour. « Des circumincessions qui dessine ensemble le visage unique, libre et personnel de Dieu » (4).
(1) DS 805 Conc. Tolet.
(2) Hans Urs von Balthasar, Th. II, p. 147
(3) Conc. Tolet. DS 528
(4) ibid p. 148
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