C'est dans ce passage que la circumincession prend, à mon avis de l'intérêt, en ce que le rapport entre foi et compréhension n'est pas à sens unique. La foi du charbonnier ne peut être regardée avec dédain. Elle est une des portes d'entrée à Dieu. Ce que l'on note, de plus en plus dans nos églises, c'est que nous quittons de plus en plus des fois "sociales", subies. Le besoin de comprendre, quand il est suscité, interagit avec la foi, la stimule, provoque de nouvelles interrogations, purifie l'acte de croire. Elle peut conduire au doute, mais ce dernier est aussi le chemin d'un plus grand questionnement, d'une quête de l'essentiel.
On rejoint ce que je notais chez Moingt, à propos de "l'Evangile sauvera l'Eglise". La lecture de l'Evangile est une danse qui interpelle à la fois foi et raison...
(1) GC1 op. Cit. p. 113 et 114
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