La question qu'il pose sur la crédibilité doit être expliquée par une allusion à la définition même du mot théologal qui bien que classique reste à repréciser : "le terme théologal est une référence aux trois vertus théologales, foi, espérance et charité (...) [et vise la]prétention interne de ces actes centraux du christianisme de rencontrer effectivement Dieu en son abyssale intimité au point de situer leur propre racine dans "l'autocommunication même de Dieu" (1)
Cela étant défini, il reste à mesurer la crédibilité(2) de notre Église à l'aune de ces vertus et donc de ne cesser de prendre à coeur la profondeur intrinsèquement théologale de notre être chrétien, son lien intime avec le plan de Dieu, son inhabitation.
On est loin, et c'est là le drame, d'un siècle qui vit dans l'illusion de croire que Dieu ne sert plus à rien, comme entendu la semaine dernière sur RND dans l'analyse pertinente de Frédéric Guillaud, l'auteur de Catholix reloaded qui vient de paraître aux Éditions du Cerf.
(1) Christoph Théobald, Urgences Pastorales, Paris, Bayard, 2017, p.45, note 2
(2) op. cit. p. 63
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