La prière de Jésus postule la même réciprocité d'unité et d'amour entre les disciples qu'entre lui et le Père dans une parfaite réversibilité du présent dans le futur et de l'avenir dans le passé le plus lointain (...) adorer en esprit et en vérité, parce que nous sommes esprit, nous aussi, ayant été faits à sa ressemblance, et nous pouvons vérifier sa présence en Jésus à l'amour que Dieu met entre ceux qui croient en Jésus comme il en est entre Dieu et lui" (1)
Il y a chez Moignt des accents concordants avec ce que je décris souvent comme cette invitation à la danse trinitaire (2) faite à l'homme.
“Puisque la foi en lui nous fait communier à la vie de Dieu qui est en lui, notre résurrection est déjà commencée dans le temps où nous vivons et s’achève en lui en vie éternelle, dans “la communion des saints”, sans interruption dans le temps ni éloignement dans l’espace ; l’intimité réciproque du Père et du fils s’étant à l’union des élus entre et avec Jésus en Dieu, dans la continuité d’une même histoire qui s’éternise sans s’aliéner”(3).
(1) Joseph Moingt, L'esprit du christianisme, Paris, Temps présent, 2018, p. 215
(2) cf. mon livre éponyme repris dans Sur les pas de Jean
(3) Moingt p. 216
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire