Quand on cherche le chemin, la vérité, on n'est pas à l'abri des fausses pistes qui nous détournent d'une cohérence globale. C'est pourquoi nous devons constamment opérer un discernement. Parmi ces fausses pistes, Balthasar note celles qui consistent à "mettre le monde entre parenthèses pour monter vers l'Un, vers l'amor intellectualis et l'identité", un travers que je dois emprunter bien souvent... Il signale aussi le risque de tomber soit dans "un vendredi Saint spéculatif posé en système, soit dans une praxis allant vers le point limite d'un humanisme positif." ? N'est-ce pas à chaque fois le risque des idées, d'une thématisation du réel qui nous éloigne de l'exercice d'une saine charité, en cohérence avec notre vie spirituelle. Les dangers sont nombreux. Cela renforce pour moi l'importance d'une cohérence que je soulevais déjà dans mon commentaire de Deus caritas est .
(1) cf. Hans Urs von Balthasar, DD 3, L'action p. 65
1 commentaire:
Nous tombons tous à un moment où à un autre dans cette schizophrénie spirituelle.
Saint Jose Maria Escriva,le fondateur de l'opus Dei,a eu cette intuition surnaturelle géniale pour les hommes de notre temps:
vivre notre foi là où nous sommes,c'est-à-dire complètement enracinés dans le concret de nos vies,faisant les choses ordinaires d'une manière extraordinaire.
Humanisme transcendé,foi incarnée:c'est là un précieux équilibre,une saine spiritualité, à des années lumière de ce que nous en "révèle" le nébuleux "da vinci code!".Je ne suis pas membre de l'opus Dei mais après avoir pris connaissance de la "vraie"réalité de ce mouvement(notamment à-travers:"L'enquête"de Vittorio Messori)
j'aimerais bien le connaître de plus près.
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