Pour un blogueur attaché à la technique, toujours en perpétuelle "veille technologique", ce n'est pas sans intérêt que je me laisse déranger par Balthasar, qui condamne "ces machines qui servent de nouveaux fétiches et exercent une fascination inconnue jusque là, tout justement parce qu'on peut les maîtriser"
Pour Balthasar nous vivons dans un autre monde. Auparavant, l'homme était (et se sentait) fragile. L'homme moderne se sent maître de l'univers. Et sombre plus qu'avant dans un certain anthropocentrisme. C'est cette toute puissance, cette démesure (hybrys) qui nous masque peut-être que le réel est ailleurs, plus fragile. La crèche est à des années lumières de notre technologie, et pourtant, elle est au coeur du mystère...
(1) cf. Hans Urs von Balthasar, DD 3, L'action p. 56
1 commentaire:
Prodigieuse grandeur de la fragilité,
prodigieuse force dela faiblesse!
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