Reconsidérer le sacerdoce commun. Kasper (1) nous invite dans ce sens. Non seulement pour inviter le prêtre à descendre de son piédestal (sic) mais surtout en enrichissant notre rôle de baptisés et redonnant, par conséquence, une conception plus riche de "la compréhension que le prêtre a de lui-même pour lui redonner sa véritable dignité dans le peuple de Dieu".
Il me semble lire là des accents familiers, probablement type de ce que Congar écrit dans sa théologie du Laïcat...
Mais Kasper va plus loin en citant Paul qui parle de l'offrande d'une vie, du sacrifice et du service de la foi de la communauté (Ph 2, 17) et souligne que d'après lui "toute la communauté doit être une offrande agréable à Dieu" (Rm 15, 16). (2). L'idée souligne Kasper n'est pas d'arriver à une cogestion mais d'une "construction d'une maison spirituelle faite de pierres vivantes, (...) à partir de la pierre angulaire qu'est Jésus Christ."
Afin d'être prêtre pour les autres, le ministre ordonné ajoute t il, doit être chrétien avec les autres et, comme Jean sur la poitrine de Jésus, apprendre dans l'amitié avec le Christ à être ami de Dieu et des hommes" sans s'en isoler, mais en famille.
Afin d'être prêtre pour les autres, le ministre ordonné ajoute t il, doit être chrétien avec les autres et, comme Jean sur la poitrine de Jésus, apprendre dans l'amitié avec le Christ à être ami de Dieu et des hommes" sans s'en isoler, mais en famille.
(1) Serviteur de la joie, op. Cit. p. 32
(2) ibid. p. 35 et 36
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