18 juin 2015

Solitude et souffrance

Cela tombe sous l'évidence et pourtant cela vaut la peine d'être toujours souligné : "avec de bonnes paroles on ne fait pas grand-chose. Or Jésus nous montre une voie plus réaliste. Il nous dit que chaque chrétien, qu'il soit marié, abandonné (...) qu'il ait vécu sans contact avec sa propre famille n'est jamais solitaire ni perdu. Il est chez lui dans une nouvelle famille de frères et de soeurs (Mat 12, 48-50; 19, 27-30)." (1)

Il nous reste à quitter les mots et passer à l'agir.
Hier soir, en paroisse, un tour de table sur la miséricorde active nous mettait aux pieds du mur. Il faut entendre ceux qui ne sont pas prêts parce que trop souffrants, ceux qui disent et ne font pas, ceux qui comme moi sentent monter en eux une paresse profonde qui, pour sûr, ne vient pas de Dieu... :-)


(1) Kasper, évangile. de la famille op. Cit p. 43

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