Quelques milliers de notes et réflexions interactives sur la vie et la foi, à partir de lectures souvent théologiques et à la lumière d'un Autre... Petit "blog" catholique d'un apprenti théologien (Bac canonique), perdu dans l'immensité de la toile... (ordonné diacre en septembre 2018)...
30 septembre 2015
Misère de l'esprit - 2
29 septembre 2015
Misère de l'esprit
28 septembre 2015
Chemins de désert - 2
25 septembre 2015
Danser - 2
Le mystère de l'Église
24 septembre 2015
Christ et Église - 2
Christ - Église 3
Il faut avoir lu ce passage pour comprendre ce qu'elle dit ensuite sur l'unité qui a pour elle une cohésion, un sens vital. L'obéissance dans le corps du Christ est aussi un état de fait. Le sang ne coule que dans un sens. (...) L'autorité de l'Église peut nous broyer, nous enténébrer : il faut obéir parce que pour nous c'est vivre" (2)
Cette unité doit primer. Souvent quand vient en nous la tentation de croire que la hiérarchie se trompe peut être faut il laisser le temps nous éclairer, abandonner la tentation de croire que notre ego prime, qu'il a en main toutes les données et croire surtout dans le travail de l'Esprit que personne ne peut revendiquer pour soi.
"Par le baptême le chrétien a échangé sa liberté contre la liberté du Christ".
(1) Madeleine Delbrel, Nous autres gens des rues, op. Cit. p. 108
(2) ibid p. 109
Hommage à Denis Sonet
Pour l'avoir invité pendant des années au "cycle fiancé" de l'institut de la famille, je me souviens encore des salles combles, des sourires, des jeunes captivés par sa présence. Un grand homme est parti...
A écouter sur RND, un interview d'Olivier Clément, ce matin à 8h avec Louis Dufraisne
23 septembre 2015
Christ et Église
(1) Hans Urs von Balthasar, La gloire et la Croix, tome 1 (GC1), op. cit. p. 176ss
L'espérance de l'unité
Impossible obéissance qui ne cesse de diviser nos églises, au nom d'ego et de refus de communion. Je suis frappé par l'insistance de Madeleine à défendre justement cette obéissance, même au temps où ses choix pastoraux semblaient incompris par la hiérarchie.
Nous ne cessons de reproduire les causes et les schémas qui conduisent à la division. Espérons que le synode sur la famille conduira à la paix.
Ézékiel 37:22 "Je ferai d’eux une seule nation dans le pays, dans les montagnes d’Israël; ils auront tous un même roi, ils ne formeront plus deux nations, et ne seront plus divisés en deux royaumes."
21 septembre 2015
Danser
20 septembre 2015
Solitude 2
Plus loin, paraphrasant Osée 2, elle ajoute "Je te conduirai dans la solitude et je parlerai à ton cœur" (2)
On retrouve un peu ce "tout est rien" de sainte Thérèse d'Avila (cf. mes développements in "Chemin de désert", mais son originalité est de développer sur cette solitude intérieure un sentier au coeur de nos vies urbaines.
18 septembre 2015
La quête de la lumière
Je ne me lasse pas de cette lecture de Madeleine qui nous pousse dans le creuset de nos retranchements : "Il faut avoir plongé dans la mort ambiante de ce qui fait notre amour d'homme [et ses] (...) dévastations et à l'autre pôle, tâté l'univers impénétrable de la sécurité de Dieu pour percevoir en soi une telle horreur du noir que la lumière évangélique nous devienne plus nécessaire que le pain."
Elle poursuit plus loin :" la lumière de l'évangile n'est pas une illumination qui nous demeure extérieure : elle est un feu qui exige de pénétrer en nous pour y opérer une dévastation et une transformation. Celui qui laisse pénétrer en lui une seule parole du Seigneur et qui la laisse s'accomplir dans sa vie, connaît plus l'évangile que celui dont tout l'effort restera méditation abstraite ou considération historique. L'Évangile n'est pas fait pour des esprits en quête d'idées. Il est fait pour des disciples qui veulent obéir"
Autant pour moi, même si je trouve le mot obéir un peu fort. J'aurais mis suivre...
Elle précise d'ailleurs que cette obéissance est celle d'un enfant, qui dit oui et se faisant fait confiance...
Madeleine Delbrel, Nous autres, gens des rues, op. Cit. p. 72-73
17 septembre 2015
Théologie des signes - cohérence 7
La théologie des signes commentée plus haut chez Jean par Balthasar, trouve ce matin, dans la contemplation d'Ézéchiel 12, 11 un ancêtre parlant. "Dis: Je suis pour vous un signe. Ce que j’ai fait, c’est ce qui leur sera fait: Ils iront en exil, en captivité." Elle rappelle la mission donnée par Dieu à Osée. "Va épouse Gomer, celle qui se prostitue".
Dieu non content de nous laisser des traces dans la nature, nous parle aussi par signes et par figures...
16 septembre 2015
Cohérence 6 - Unité Ancien et Nouveau Testament
Cohérence 5 - Exodus
Poussés au désert par l'Esprit
15 septembre 2015
Évangéliser
14 septembre 2015
Cohérence 4
Cette cohérence passée, il nous appartient maintenant de la poursuivre dans nos vies. Pouvons dire à la suite de Paul : "J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi." (Gal 2, 20)
La cohérence de notre vie est elle, comme le soulignait Jacques dans l'épître d'hier dans nos actes, où, comme le suggère plutôt Paul dans notre foi ? Si l'on suit ce dernier, ce ne peut être en vérité que par l'Esprit, qui seul agit et fait que danse en nous le souffle trinitaire : "Celui qui vous accorde l’Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-il donc par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi?" (Ga 3, 5)...
Il précise plus loin sa pensée : "Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue. Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse". (Ga 3, 23-29)
Que sommes nous dans le plan de Dieu ? Ni des marionnettes, ni des saints. " Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde!" (Ga 6, 14)
Notre cohérence, c'est ce que nous laissons faire à l'esprit, au service du Christ, lui qui a été "élevé de terre, pour attirer à lui tous les hommes.
13 septembre 2015
Cohérence 3
Signes et miracles - Cohérence 2
"Pour le croyant qui se tient au centre (1), les miracles du Christ ne sont pas d'abord ce qui rend subjectivement la foi plus facile (car il en a à peine besoin), mais le rayonnement, sur le domaine sensible, de la gloire divine déjà vue spirituellement" (2).
Là encore la finesse de l'analyse de Balthasar nous conduit dans l'axe de ce que nous contemplons dans ce qu'il appelle (à la suite de nombreux exégètes) la "théologie des signes" chez Jean.
Depuis Cana, la guérison du fils, le relèvement (même mot grec que résurrection) du malade de Bethesda , Jean nous conduit en effet à la contemplation de la Passion et de la résurrection...
Toute la vie de Jésus est alors symboliquement organisée vers la révélation du Père. On retrouve ce que je notais plus haut à propos de la cohérence sacramentelle...
Saint Augustin l'exprimait ainsi : "ce que notre Seigneur a fait corporellement, il voulait le savoir compris spirituellement. Il n'acomplissait pas de miracles pour le plaisir d'en faire, mais afin que le fait accompli apparaisse à ceux qui le voyait comme merveilleux, à ceux qui le comprenaient comme vrai. (....) celui qui ne sait pas lire (...) admire la beauté des lettres, mais ce que les lettres veulent dire, il ne sait pas. (...) un autre, au contraire, célèbre l'oeuvre d'art et en comprend le sens (...) c'est de tels disciples que nous devons être à l'école du Christ (3)
On perçoit, à la différence des balbutiements de l'analyse historico-critique que nous avons commenté chez John P. Meier (4), qu'il y a là ce que Jean de Lubac appelle véritablement une lecture spirituelle (5) rejoignant l'esthétique de la gloire que cherche à démontrer Balthasar.
(1) cf. le livre éponyme de Balthasar : retour au centre
(2) Hans Urs von Balthasar, GC1 p. 172
(3) Serm. 98, 3 (PL. 38. 592), cité ibid
(4) cf par ailleurs nos travaux sur John P. Meier, Un certain juif...
(5) Henri de Lubac, Exégèse Médiévale, Les quatre sens de l'Écriture. 1, Cerf, DDB, 1993, p. 110ss
Cette Église que je veux aimer
Et nous devons prier pour nos évêques...
Cette phrase d'Augustin m'y aide : "Beaucoup sont chrétiens sans être évêques ; ils arrivent à Dieu par un chemin peut-être plus facile et ils marchent sans doute avec une allure d'autant plus dégagée qu'ils portent un moindre fardeau. Quant à nous, nous sommes chrétien, et nous devrons donc rendre compte à Dieu de notre propre vie ; mais nous sommes en outre évêque, et nous devrons donc rendre compte à Dieu de notre gestion." (2)
12 septembre 2015
Cohérence sacramentelle
En lisant ce passage je me rends compte que je n'ai peut être pas assez insisté dans ma recherche sur la dynamique sacramentelle sur la figure même du Christ . Certes mon commentaire d'Éphésiens 5 insiste sur le "comme le Christ a aimé son Église", mais la formulation de Balthasar dévoile bien à quel point tout cela s'inscrit dans le plan de Dieu ...
Pour lui, la dimension trinitaire habite l'ensemble de la vie du Christ , transpire de sa Parole et de ses actes et les sacrements respirent de tout cela, sont donc à leur façon surchargés de sens. En prendre conscience nous interpelle dans notre manière même de vivre les dits sacrements.
(1) Hans Urs von Balthasar, La gloire et la Croix, op. cit. GC1 p. 170ss
11 septembre 2015
Solitude
10 septembre 2015
Captif d'un élan - Madeleine Delbrel
09 septembre 2015
Contemplation et reflet - 2
08 septembre 2015
La figure du Christ
Où es-tu ? Gn 3, 9
07 septembre 2015
La communion des souffrants, ciments de l'Église
(2) cf. sa théologie de l'histoire
(3) Saint Césaire d'Arles (470-543), Sermons au peuple, n°57,4 (trad. SC 330, p. 25 rev), source AELF
04 septembre 2015
Contemplation et reflet
03 septembre 2015
Le travail de l'Esprit
Sans commentaire
(1) Jean XXIII, le journal de l'âme, p. 503
Confiance et doute
Dans le désert de nos vies, combien de fois sommes nous désemparés par le silence apprarent de Dieu. Peut être que ce silence n'est autre que la manifestation du brouillard qui entoure notre âme. Il nous faut prendre de la distance. Écoutons saint Ambroise : "il fait encore nuit. (...) je n'ai encore rien pris. J'ai lâché le filet pendant le jour. J'attends que tu me l'ordonnes ; sur ta parole, je le lâcherai encore. La confiance en soi est vaine, mais l'humilité est fructueuse. Eux qui jusque-là n'avaient rien pris, voici que, à la voix du Seigneur, ils capturent une énorme quantité de poissons".(1)
Dans son commentaire de Luc 5, 1-11, Ambroise lâche une phrase qui m'éclaire : peut être ai-je trop confiance en moi, y compris en la pertinence de mes choix quand Dieu montre la fatuité de nos projets. Seuls compte l'abandon à la grâce... "Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux". Luc 22, 42. Ces paroles du Christ constitue le commentaire véritable de ce passage. Quelles soient prononcées devant la croix nous laisse pantois.
( 1) Saint Ambroise, commentaire de Luc IV, 71-76, SC 45 (traduction SC, cf. p. 180), source AELF
02 septembre 2015
Unité de l'Église
Triple unité à rechercher donc :
1) unité dans le temps (Tradition) que j'aime concevoir comme un processus dynamique dans le vent de l'Esprit.
2) unité de coeur, qui commence par une attitude intérieure, une quête transcendante qui rejoint l'unité intradivine, la circumincession des Trois personnes,
3) unité dans la charité qui rayonne d'une quête attentive des besoins d'autrui, de la paix plus grande que toute tentation de violence, de cette primauté de l'unité qui nous fait contempler la souffrance de la séparation.
01 septembre 2015
Souffrir avec le Christ
Comme le note récemment le pape François, on compte plus de martyrs aujourd'hui qu'au premier siècle...
Combien faudra-t-il de martyrs pour parvenir au troisième jour évoqué par Origène (cf. plus haut) ? Seigneur que ton règne vienne !
(1) attribué à saint Jean de la Croix, cf. Bruno de Jésus Marie, saint Jean de la Croix, Paris,Plon, 1929, cité par Jean XXIII, le journal de l'âme, op. Cit p. 85 et p. 467 en contemplation de la Pieta, Jésus mort et l'Addolorata
Chemin de sainteté
Vanité 3
Cet extrait donné ce matin dans l'office des lectures m'inspire :