"Le travail du Christ c'est le salut du monde. Le travail de l'Église c'est le salut du monde; le monde ne peut être sauvé que par l'Église. L'Église n'est l'Église que parce qu'elle sauvé. Nous ne sommes pas l'Église si nous ne sommes pas toute l'Église : chaque membre appartient à tout le corps. Et nous ne sommes toute l'Église que si nous sommes à notre place en elle" (1)
Il faut avoir lu ce passage pour comprendre ce qu'elle dit ensuite sur l'unité qui a pour elle une cohésion, un sens vital. L'obéissance dans le corps du Christ est aussi un état de fait. Le sang ne coule que dans un sens. (...) L'autorité de l'Église peut nous broyer, nous enténébrer : il faut obéir parce que pour nous c'est vivre" (2)
Cette unité doit primer. Souvent quand vient en nous la tentation de croire que la hiérarchie se trompe peut être faut il laisser le temps nous éclairer, abandonner la tentation de croire que notre ego prime, qu'il a en main toutes les données et croire surtout dans le travail de l'Esprit que personne ne peut revendiquer pour soi.
"Par le baptême le chrétien a échangé sa liberté contre la liberté du Christ".
(1) Madeleine Delbrel, Nous autres gens des rues, op. Cit. p. 108
(2) ibid p. 109
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