Dans son deuxième commentaire de l'interview qu'il a eu avec notre pape, Antonio Spadaro souligne un point qui mérite d'être commenté tant il rejoint nos travaux sur la dynamique :"le pape François donne du jésuite (et donc de lui même)" une définition qui donne à penser :"une personne incomplète à la pensée ouverte" et encore "Le jésuite pense continuellement, en regardant l'horizon et en mettant le Christ au centre" (...) Pour lui c'est en marchant qu'on ouvre le chemin (1).
Revenons sur la première définition. L'incomplétude est signe d'humilité. S'il est incomplet c'est bien parce qu'il reste en mouvement, ouvert sur le monde et surtout sur ce que Dieu veut. L'enjeu est d'articuler "recherche, créativité générosité" et "humilité, sacrifice courage" (2), allant jusqu'à la "kénose", à "sortir de notre amour de notre volonté et de notre intérêt" (3)
Nous rejoignons là nos travaux sur "kénose et miséricorde".
(1) Le pape François, L'Église que j'espère, Flammarion/Etudes, 2013 p. 56
(2) p. 57
(3) p. 59
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