03 décembre 2021

Danse joyeuse

 Projet d’homélie du 2eme dimanche de l’avent

Le Seigneur vient, il approche…

Sommes nous prêts, comme le suggère Baruc et le psaume à qui quitter notre « robe de tristesse » et entrer dans une joie profonde ?

Avons nous creuser dans l’ombre de nos vallées un chemin pour la joie.


Je me rappelle que petit enfant j’avais découvert qu’il pouvait y avoir une différence entre les « petits bonheurs » et la joie. Cette différence n’est pas une question de mots mais de point de vue.


Ce que j’appelle les « petits bonheurs » viennent est comparable à ces bougies fragiles qui s’éteignent au moindre coup de vent. Petits cadeaux, éclats d’un sourire, etc.


La joie est autre chose, plus intérieure, plus profonde, elle prend racine dans la foi, la charité véritable et l’espérance.


Il y’a 3 semaines et la semaine dernière j’évoquais l’espérance qui nous fait sortir du noir. La joie c’est d’apercevoir la lumière, être sur qu’elle est là, tressaillir intérieurement de cette présence comme cet enfant au sein d’Elisabeth, lui faire de la place, l’entretenir.

Jeudi nous avions ce beau texte sur la Maison fondée sur le roc. Laissons la joie mettre en nous des racines profondes car c’est notre façon de partager ce don de Dieu qui habitera notre agir, fera de nous des signes que Dieu est là, qu’il vient…


Sortirons nous de l’Église habités par la joie, sautant de cette joie de porter en nous le Christ sauveur. Est-ce que notre joie est un feu. ?


C’est peut-être ça se préparer à Noël, au Dieu qui viens nous habiter…


Paul ne dit pas autre chose :  à tout moment, chaque fois que je prie pour vous tous, c’est avec joie que je le fais, à cause de votre communion avec moi (...) J’en suis persuadé, celui qui a commencé en vous un si beau travail le continuera jusqu’à son achèvement au jour où viendra le Christ Jésus.


Alors aplanissons ces vallées qui cachent en nous la joie, mettons ensemble nos bougies fragiles pour allumer un grand feu…

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