"Dieu don et promesse qui ouvre à l'infini". (1)
J'aime l'accolade de ces trois notions qui pourraient être indépendantes mais qui sont réunis et caractérisent en quelque sorte l'amour de Dieu. Un amour qui ne se contente pas de donner mais promet de donner encore, ouvrant l'acte de choix "pour Dieu" dans une dimension qui dépasse la finitude, puisque ce pour Dieu nous fait participer à son infinitude. En prenant conscience des dons de Dieu, nous entrons dans son "jeu", nous devenons des libres participants d'une symphonie d'amour. Mais cette participation, à la limite n'est pas de notre fait. Elle est elle-même trinitaire, car qui sinon le pneuma (l'esprit) qui souffle en nous aspire à entre dans cette danse. En disant oui à Dieu nous dansons avec lui et l'Esprit qu'il a déposé en nos coeurs vibre d'une même espérance.
"Dieu don et promesse qui ouvre à l'infini". (1)
On comprend dans ce sens que Balthasar puisse ajouter alors que "la destination à participer à la nature divine doit aussi nécessairement être interpellation et vocation que l'on puisse saisir par l'intelligence" c'est en effet pour lui l'acte le plus libre qui soit. En prenant conscience de cette appel et de cette vocation, nous découvrons " la magnificence d'une liberté absolue (...) de plus en plus intensément à mesure qu'elles sont initiées à la nature divine par la Parole de Dieu". (2)
(1) d'après Hans Urs von Balthasar, ibid p. 348
(2) ibid page 349
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