Pour Balthasar la primauté de l'homme se transforme en égalité. Quand la femme acquiert à son tour le pouvoir de tirer de sa chair un petit homme. L'homme à son tour naît de la femme (1 Co 11, 8-12) si bien qu'aucun d'entre eux n'a droit sur son propre corps mais sur celui de l'autre.
Si j'adhère à la première partie de l'affirmation, je souhaite apporter des bémols sur la seconde. Le droit sur l'autre et encore plus sur son corps est bien évidemment, d'abord et avant toute chose un don de Dieu et par extension le fruit du don réciproque que l'un et l'autre peuvent se donner à travers l'échange sacramentel. Mais est-ce un droit ? Je dirais qu'il s'agit plutôt d'une attitude, d'une exhortation à l'ouverture et à cet échange symphonique qui caractérise la rencontre conjugale des corps et des coeurs...
(1) d'après Hans Urs von Balthasar, ibid p. 324
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