Balthasar évoquait la double notion du feu dans son commentaire de l'Apocalypse (cf. supra DD3, 1) et notamment le feu vu dans le sens positif, celui qui embrase le coeur des saints.
Cela réveille chez moi une méditation sur le sens du buisson ardent, celui qui brûle de l'intérieur sans pour autant se consumer. Si l'on poursuit cette métaphore, il y aurait deux visions du feu. Celui pour ceux qui sont en Christ, qui les anime d'une lueur vive, digne de la transfiguration à venir. Et celui que l'on rejette. Parce qu'il n'est pas en nous, il devient contre nous. Rejetez le feu divin, c'est s'exposer à sa flamme qui détruit. L'accepter en nous, c'est accepter de devenir des passeurs de lumière.
Un beau programme...
1 commentaire:
Je crois que c'est tout le problème de l'enfer qui n'a rien à voir avec la notion de châtiment voulu par Dieu mais qui est le choix libre de refuser l'amour du Pére.
Douloureux problème de notre liberté.
Puissions-nous désirer ardemment le feu de Son amour.
Encore un grand merci pour votre site!
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