Le mystère de l'incarnation est au coeur de cette révélation d'un Dieu qui se fait petit, fils d'homme et qui va jusqu'à éprouver les formes les plus douloureuses de notre condition d'homme : la peine, l'affliction, la souffrance et la mort.
Le Christ a connu ma mort et notre mort, il en a "creusé le sens jusqu'à une profondeur abyssale, cela est vraiement le coeur de la foi chrétienne." (1)
On peut toujours objecter qu'il n'a pas connu toutes les souffrances et toutes les peines, mais dans l'affirmation de Balthasar, il ne s'agit pas de cela, mais d'autres choses, que seul une contemplation de la croix peut révéler... "Tu ne voulais pas de sacrifice alors j'ai dit me voici" dit le psaume comme une introduction au mystère... Nous reviendrons longuement sur ce point...
(1) Hans Urs von Balthasar, Dramatique divine ibid DD 2, 3 p. 117
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