Cette liberté qui demeure un des biens les plus précieux de notre humanité est pourtant, en soi, lieu de danger et d'erreur. Car il demeure en nous une grande subjectivité. La liberté, bien qu'elle soit autopossession n'est pas donnée à elle-même, elle doit se recevoir, ouverture de l'être à sa totalité, et donc au vrai et au bien absolu. "La conscience, c'est fondamentalement se recevoir d'un autre, s'ouvrir à l'être et à la réception de l'être et de tout le possible" (1). La consience n'est donc pas un absolu, elle est seulement une image de l'absolu dont elle se trouve dépendante dès l'origine et dans la fin qui la dépasse.
(1) d'après Hans Urs von Balthasar, Dramatique divine ibid DD 2, 3 p. 122
Balises : Liberté, décentrement, Balthasar
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