Les lecteurs de Danse trinitaire (1) se rappelleront peut être de mon utilisation osée de Mt 11, 16-19 (//Lc 7) pour justifier le fait que Jésus nous appelle à la danse.
A qui comparerai-je cette génération? Elle ressemble à des enfants assis dans des places publiques, et qui, s'adressant à d'autres enfants, disent:
A Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé; B nous avons chanté des complaintes, et vous ne vous êtes pas lamentés. B' Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent: Il a un démon. A' Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie.
La lecture de John P Meier qui voit dans ce texte un chiasme antithétique admirable (cf. A BB' A') en particulier dans la version de Matthieu me conforte dans mon analyse. Pour lui, c'est bien Jésus qui nous invite ici à une danse joyeuse, par opposition au chant funèbre de Jean (2).
La lecture de John P Meier qui voit dans ce texte un chiasme antithétique admirable (cf. A BB' A') en particulier dans la version de Matthieu me conforte dans mon analyse. Pour lui, c'est bien Jésus qui nous invite ici à une danse joyeuse, par opposition au chant funèbre de Jean (2).
Ce qui me réjouit aussi est que ce texte est considéré par lui, a la suite de E. P. Sanders, comme très certainement authentique et non comme un ajout de l'Église primitive, tant la citation qui suit et s'y accorde présentant Jésus comme "un glouton et un ivrogne" ne peut être un ajout de l'Église primitive. (3)
(1) La danse trinitaire in A genoux devant l'homme
(2) John P. Meier, tome 2, op. Cit. p. 143
(2) John P. Meier, tome 2, op. Cit. p. 143
(3) ibid. p. 144-146
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