Dans la même lancée que le post précédent, en ce temps de l'Avent, nous pouvons chercher les traces du Jésus humble (kénotique) qui se cache derrière les métaphores. C'est ce que souligne Meier : "Il persiste à se cacher derrière le voile de référence indirectes et de métaphores. En Mc 3,27, il fait allusion à lui-même sous l'image étrange d'un voleur. Devant les envoyés de Jean, il parle des miracles de la fin des temps sans jamais prononcer le "je" Mt 1, 26". (1)
Qui est-il si ce n'est un Dieu qui se cache, pour qu'en cherchant à le trouver explose en nous la vérité de l'amour ?
Qui est il si ce n'est l'humble serviteur, pour qu'à la suite du centurion nous puissions dire, vraiment celui-ci était le fils de Dieu ?
(1) John P. Meier, op. cit. tome 2, p. 380
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