Une tension apparaît entre le crime d'Acab, qui mérite punition aux yeux de l'auteur de 1 Rois 21 et l'appel du Christ a aimer ses ennemis (Matthieu 5). Comment la résoudre ? Nous sommes, dans le premier cas, face à la théologie de rétribution, typique de l'Ancien Testament qui punit l'homme de ses fautes et, à l'inverse, dans l'Evangile, devant l'amour miséricordieux de Dieu.
L'Ancien Testament n'apporte pas toutes les réponses et en prêtant à Dieu l'intention de punir les fils pour la faute des pères, l'auteur cherche surtout une interprétation à ses propres malheurs. Est-il lui même en exil, cherche-t-il à comprendre pourquoi il semble maudit de Dieu ? Est-ce à cause de la faute de ses pères ?
"Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il se convertisse et qu'il vive", trouvera t'on plus loin dans l'AT (Ézékiel 33, 11). C'est la qu'est la clé de notre tension, et le psaume 50, nous indique la voix. Pitié pour nous, car nous sommes pécheurs.
Ne jugeons pas la faute d'autrui, gardons nous seulement de retomber dans la notre.
L'amour des ennemis est notre chemin, c'est celui du Christ.
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