On pourrait contempler, nous dit Balthasar, dans le passage entre l'AT et le NT un saut ou une continuité, mais "dans les deux cas, on n'apercevrait pas encore la figure proprement dite, qui naît de l'Ancien et du Nouveau Testament pris ensemble et qui naît du fait que ce qui, dans l'Ancien, se déployait successivement, peut être réuni dans le Nouveau à un autre plan dans une simplicité pleine de richesse(1)". Là encore repose le chemin de Christ-Sophia...
Il nous faut contempler cette dynamique propre à la révélation, comme ce qu'elle révèle à la fois de la pédagogie et de la danse trinitaire. La trace est ténue, mais elle est là. Elle s'efface et se montre, se voile et se dégage.
(1) Hans Urs von Balthasar, GC1 op Cit p. 544
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