Mais, c'est surtout une anticipation de la Pâques qui est donnée à voir aux disciples et, par extension à nous aussi.
Elle nous invite à contempler dans la blancheur de l'hostie, tout le mystère que la loi (Moïse) et les prophètes (Élie) ont préparé. Ce mystère, c'est que Dieu se fait chair, à souffert, est mort, et est ressuscité.
Contemplons ce mystère en ce temps de carême. Faisons le notre.
Notre tentation peut-être alors de planter la tente, mais ce n'est pas notre chemin. Il nous faut redescendre dans le monde, vivre, agir, accepter la souffrance et la mort, illuminé par cette certitude : Dieu est avec nous.
Voir aussi sur ce thème le sermon 78 de saint Augustin : http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/es/dno.htm
(1) cf. sur ce point mon analyse dans l'amphore et le fleuve.
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