Dans sa troisième partie, il montre la voie d’une appellation de Christ- Témoin tout en rappelant qu’il est une “des deux mains du Père(1)”, insistant sur la place de l’Esprit dans notre théologie et notamment le rappel de son inhabitation (et non son incarnation).
Plus loin, j’aime particulièrement cette interpellation : “Si ordinairement pour l’inculturation, on posait la question de comment trouver ou inventer un langage qui soit adapté à une culture donnée (2) dit-il, la question se pose en pour lui en termes de : “comment dois-je être pour qu’à travers moi, les hommes puissent trouver le Christ?” (3)
Une question à méditer.
(1) Expression de saint Irénée reprise par Hans Urs von Balthasar, cf. notamment La Théologique 3, L’Esprit de vérité, p. 168. cité par le P. Njila p. 77sq.
(2) P. Georges Njila Jibiklayi sur Jésus-Christ le Témoin, Critiques et propositions pour un renouveau de la christologie africaine des titres, Kinshasa, Médiaspaul, 2018, p. 130
(3) Hans Urs von Balthasar, L’heure de l’Église, p. 24, cité par le P. Njila
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire