La "bonté salvifique de Dieu pour le monde repose sur l'unique pivot de l'incarnation de son Verbe en Jésus Christ. Tout le reste, proche ou lointain va vers ce terme ou en émane" nous dit Balthasar (1) Si je reconnais ici l'idée qui m'est chère de l'unique médiateur (cf. Sesboué), je dois avouer que cette vision peut aussi laisser un arrière goût d'un Dieu vengeur si l'on retire le Christ du système. Dieu serait-il bon sans le Christ ? Je préférerai une idée plus vaste de la bonté de Dieu où le Christ n'apparaît que comme point focal ou sommet mais peut-être est-ce réduire le Christ à son incarnation alors qu'il était, est et vient...
A méditer...
(1) d'après Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, 3 L'action, ibid p.185
Voir sur ce thème : Christ Balthasar Médiateur
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