09 octobre 2006

Le chemin de nos pères

Je ne cesse de mesurer à la fois la grandeur et la misère de ceux qui nous précédé dans la foi. Et si pour Balthasar "Israël s'est infatué de sa propre beauté, qui lui avait pourtant été donné que par Dieu et pour Dieu.", s'il est devenu un "rassasié" ce n'est peut-être que parce qu'il était pré-destiné à tracer devant nous les conséquences de nos propres actes. L'histoire du peuple de Dieu est comme un livre ouvert sur notre propre chemin. Et si "c'est de cet oubli coupable que jailli son idolatrie" (1) ce n'est peut-être pour nous qu'un rappel évident de nos propres idoles.


(1) d'après Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, 3 L'action, ibid p.154

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