"Il ne s'agit plus de partir d'une Eglise définie par un dogme, une tradition et une hiérarchie dont la mission est de définir les contours d'un système d'emprise (…) mais de la retrouver à l'écoute qu'elle accorde à ceux qui disent leur foi." (1)
Ces propos sont peut être un peu durs, mais ils interpellent le cœur de notre situation pastorale. A quoi sert de prêcher le dogme si nous ne vivons pas les valeurs évangéliques, pourrait-on dire. Mais à l'inverse, peut-on encore vivre ces mêmes valeurs, sans se retrouver structurer dans un cadre, une structure qui limite le "vagabondage" de la pensée et la recentre sur l'Evangile. Cela rejoint pour moi les propos entendus lors d'une homélie de Mgr Perrier en 2000 où il distinguait le problème de la rigueur personnelle de l'ouverture pastorale. Pour être aimant vers l'autre, il faut se contenir soi-même. Mais cette rigueur n'est pas une obéissance aveugle, elle doit résulter d'un travail sur soi, un travail de liberté.
Jean Marie Donegani, Une nouvelle chance pour l'Evangile, ibid p. 44
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