Pour Balthasar, le sens même de la vérité se définit comme un dévoilement, une mise à nue, une ouverture. En cela elle est absence de repli dans l’être (a-lêtheia) (1). Toute son analyse va porter sur ce dévoilement dans une tension entre la pudeur, l’intimité et la révélation. Ce qui me frappe c’est peut-être la puissance à ce niveau de l’analogie entre le dévoilement de l’homme et celui de la vérité divine. On touche à la puissance de l’image, même anthropocentrique dans l’expression de la théologie.
(1) Hans Urs von Balthasar, La Théologique, I – Vérité du monde, Culture et Vérité, Traduction Camille Dumont, s.j., Namur 1994, Théologik – Warheit des Welt, Johannes Verlag, 1985, p.37-8
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