13 juillet 2007

Iceberg

J’ai longuement développé dans « Chemins d’humanité, chemins vers Dieu » le concept de tours : cette carapace humaine qui s’enferme et se protège derrière ses certitudes et son savoir. Peut-être qu’il faut relever, au-delà de cette apparence, l’immense fragilité de l’être. C’est peut-être une manière d’excuser cette construction arrogante. Parce que l’homme est fragile, sensible, il ne résiste à l’agression du monde qu’à travers l’édification de ses propres défenses. Et cette apparence masque l’immense iceberg de l’être. On n’aura jamais fini de percevoir, au-delà des apparences, l’insondable et immense mystère de l’être humain.

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