Pour le théologien, « la pensée technique moderne croit être vraiment au fond d’un domaine entier de l’être ; elle estime l’avoir maîtrisé au point qu’il ne recèle plus aucun mystère » (1). Il me semble que cette toute-puissance humaine ne peut finalement être ébranlé que par l’interpellation de la toute-faiblesse. Car ce n’est pas lorsque l’homme est tout puissant qu’il s’ouvre à un ailleurs. C’est probablement lorsqu’il chute, qu’il se blesse, que peut se produire l’interpellation du kérygme.
(1) Hans Urs von Balthasar, La Théologique, I – Vérité du monde, ibid, p.108
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