Notre société puritaine pourrait mettre des bémols sur une vision de la Sagesse, qui "danse et charme (...) par la force de son attraction érotique, [et] à laquelle ses amants doivent s'abandonner, au-delà de toute tentative de maîtrise et d'objectivation" (1) si "ce rôle médiateur de la Sagesse entre Dieu et l’homme" n'était pas à la fois sous-tendu par Pr 8, 30-31, mais également par Osée 2 et 3.
"Je la conduirai au désert" nous dit Osée 2. Il y a bien un effort de séduction qu'on peut lire jusque dans les paroles du Christ "nous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé" (Luc 7, 24). On notera plus loin dans la même page cette allusion à cette Sagesse insaisissable, proximité qui se dérobe et se fait désir, qui me rappelle un beau texte de Teilhard sur la custode et les considérations de Jean Luc Marion dans L'idole et la distance. Le chemin pastoral qui se trace là est à contempler. C'est celui d'un Dieu tout tourné vers l'homme et qui cherche à le faire entrer dans sa danse.
"Je la conduirai au désert" nous dit Osée 2. Il y a bien un effort de séduction qu'on peut lire jusque dans les paroles du Christ "nous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé" (Luc 7, 24). On notera plus loin dans la même page cette allusion à cette Sagesse insaisissable, proximité qui se dérobe et se fait désir, qui me rappelle un beau texte de Teilhard sur la custode et les considérations de Jean Luc Marion dans L'idole et la distance. Le chemin pastoral qui se trace là est à contempler. C'est celui d'un Dieu tout tourné vers l'homme et qui cherche à le faire entrer dans sa danse.
(1) C. Gripon, op. Cit p. 79ss
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