Si Dieu reste inconnaissable, l'incarnation nous ouvre un champ de contemplation, mais aussi de communion. Il nous révèle un Dieu tendu vers l'homme. "Yannaras va jusqu'à affirmer que le lieu de la connaissance apophatique - la participation - s'identifie (...) au lieu de l'Église" (1). Il s'en suit une intéressante distinction entre l'individualisme religieux et l'Église.
"La religion est nécessairement individualiste (...) pulsion instinctive [alors] (...) que l'Église constitue l'existence comme communion". (2)
Cette clé de compréhension ouvre pour moi des portes à la compréhension de ce que j'appelle l'invitation à la danse trinitaire, non comme une adhésion mystique individuelle, mais comme le dépassement et le décentrement kénotique de l'individu qui entre au service du grand Corps qu'est l'Église.
(1) Christos Yannaras , cité par Gripon, op. Cit p. 120
(2) ibid p. 121.
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