Pourquoi sommes nous là réunis aujourd'hui dans ce monde défiguré par la haine, la violence et tous ces égoïsmes auxquels nous ajoutons notre part ?
Vous allez me dire, pas moi, je ne suis pas de ceux là. Je ne vous croirez pas.... Car en nous levant ce matin nous avons consommé, pollué, négligé la planète, ignoré la main tendue, refusé un sourire...
Nous sommes donc tous participants à cette défiguration du monde. Nous ne sommes pas des parfaits... Nous ne méritons pas cette adresse de Paul, au début de ses lettres : peuple de saints. Et pourtant nous sommes....
Dieu nous a donné vie....
Pourquoi ?
Vous allez me dire, pas moi, je ne suis pas de ceux là. Je ne vous croirez pas.... Car en nous levant ce matin nous avons consommé, pollué, négligé la planète, ignoré la main tendue, refusé un sourire...
Nous sommes donc tous participants à cette défiguration du monde. Nous ne sommes pas des parfaits... Nous ne méritons pas cette adresse de Paul, au début de ses lettres : peuple de saints. Et pourtant nous sommes....
Dieu nous a donné vie....
Pourquoi ?
Laissons résonner en nous cette question.
Pourquoi ?
Elle résonne comme une vieille phrase, écrite il y a 2500 ans au chapitre 3 d'un vieux livre : "Où es-tu ?"
Écoutons cette phrase résonner dans le jardin du monde.
Pourquoi ?
Où es-tu ?
On pourrait en ajouter une autre qui résonne comme en écho sur la face irisée d'un lac de Gallilée :
Aimes-tu ?
En version originale, elle se prononce de manière plus directe : "m'aimes-tu ?"
Posée par trois fois à Pierre, elle vient s'ajouter aux deux premières questions et déchire le silence de nos nuits.
Pourquoi ?
Elle résonne comme une vieille phrase, écrite il y a 2500 ans au chapitre 3 d'un vieux livre : "Où es-tu ?"
Écoutons cette phrase résonner dans le jardin du monde.
Pourquoi ?
Où es-tu ?
On pourrait en ajouter une autre qui résonne comme en écho sur la face irisée d'un lac de Gallilée :
Aimes-tu ?
En version originale, elle se prononce de manière plus directe : "m'aimes-tu ?"
Posée par trois fois à Pierre, elle vient s'ajouter aux deux premières questions et déchire le silence de nos nuits.
Alors la réponse du pourquoi pointe son nez, fragile.
Je suis là pour aimer...
Je suis là pour aimer...
Et vient alors une quatrième question, posée sur la pointe des pieds.
Jusqu'où ?
Quatre questions donc, gravées sur le sable, de la pointe d'un bâton, tant celui qui la pose ignore encore s'il pourra lui même y répondre.
Ces questions ne sont pas des lieux d'enfermement, elles n'ont pas de morale attachée. Elles se contentent de résonner depuis un tombeau qui semble vide.
Et pourtant, ce vide apparent nous laisse habité par ces questions et il nous faut sans cesse prendre le temps de les écouter et tenter d'y répondre.
Jusqu'où ?
Quatre questions donc, gravées sur le sable, de la pointe d'un bâton, tant celui qui la pose ignore encore s'il pourra lui même y répondre.
Ces questions ne sont pas des lieux d'enfermement, elles n'ont pas de morale attachée. Elles se contentent de résonner depuis un tombeau qui semble vide.
Et pourtant, ce vide apparent nous laisse habité par ces questions et il nous faut sans cesse prendre le temps de les écouter et tenter d'y répondre.
Pour aller plus loin :
1) textes évoqués : Gn 3, Jn 21, Jn 8
2) C. Hériard, Sur les pas de Jean....
1) textes évoqués : Gn 3, Jn 21, Jn 8
2) C. Hériard, Sur les pas de Jean....
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