Poursuivons notre lecture de La joie de l'amour. Les paragraphes 35 à 38 semblent opposer une pastorale de l'accompagnement à une morale du jugement. Personnellement j'ai toujours eu une préférence pour la première et n'est pas caché mon agacement aux manifestations contre la décadence du monde qui manque de "capacité dynamique pour montrer les chemins de bonheur (...) reflet des attitudes de Jésus qui en même temps (...) [propose] un idéal exigeant [sans renoncer] à une proximité compatissante avec les personnes fragiles, comme la Samaritaine ou la femme adultère" (AL 38).
On retrouve bien là la priorité pastorale de notre pape et son hôpital de campagne. J'ai conscience que cela peut heurter nos vaillants défenseurs de la morale, mais c'est ce qui différencie pourtant Jésus des Pharisiens en Jn 8.
Cf. A ce sujet mes développements dans Le vieil homme et la Perle.
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