Il y a toujours un risque de parler dans le vide, de se complaire de mots de repousser l'action ou de la dénigrer. Les propos de Maurice Blondel sont pour moi comme une claque cinglante : « l'égoïsme sensuel (...) s'enfonce dans son rêve » et rejette le réel qui lui semble vide et dépourvu de sensations (1). Il « s'enchante de ses propres émotions » (2) en oubliant que tout est vanité.
Blandel va jusqu’à utiliser un terme qui parle : « l’autolâtrie »(3)
(1) Maurice Blondel, l'Action, Paris, Felix Alcan, éditeur, 1893, p. 8
(2) ibid p. 13
(3) p.16
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